La rencontre avec l’ostéopathe
Suite à une partie de jambes en l’air, vous vous êtes retrouvée le dos bloqué.
Pour trouver l’ostéo de vos rêves, vous avez abandonné Tinder pour passer par REFLEX OSTEO.
Les ostéos ont défilé un à un sur votre écran, et là ça a matché, vous avez trouvé l’élu de vos vertèbres…
Vous avez sauté le pas, et appelé pour prendre RDV.
Cette fois pas de jeu du chat et de la souris, pas de fuis moi je te suis, il a décroché de suite, sans se faire désirer.
Habituée aux appels sans réponse, et aux messages sur répondeur, vous en avez perdu vos moyens.
« J’ai un créneau de libre pour vous prendre de 5 à 7 « , le ton était donné.
« Si vous préférez on peut faire ça chez vous ? ».
Face à tant d’assurance, vous avez décidé de mettre vos appréhensions de côté, et de le rencontrer.
A son cabinet dans un 1er temps, pour apprendre à le connaître, et découvrir son univers. Chez vous, plus tard peut être, une fois votre confiance gagnée ?
Le 1er RDV
C’est donc le coeur battant que vous vous êtes dirigée vers le lieu de RDV. Arrivée en avance, les quelques minutes d’attente ont fait monter la tension.
Une fois dans son cabinet il vous a laissé parler.
Face à tant d’écoute vous vous êtes perdue en confidences.
Finalement, un espace fermé, comme protégé du regard extérieur, a attiré votre attention.
Remarquant votre regard curieux, il vous a lancé :
« Venez, je vais vous montrer ma salle de jeux » auquel il a ajouté « Vous vous déshabillez ? ».
Déstabilisée par cette invitation si directe, vous êtes restée muette.
« C’est la 1ère fois ? Ne vous en faites pas, ça va bien se passer. Installez vous sur ma table. ».
Le coup de la table, ça a fait son effet.
Alors que vous vous dirigiez vers elle, vous lui avez demandé, comme pour le tester « Vous allez me faire craquer ? ».
Il a sourit, s’attendant à cette question depuis votre rencontre.
« Peut-être. Mais jamais sans vous prévenir. On peut instaurer un safe word si vous voulez ? ».
La séance
Et c’est comme ça, que pour la 1ère fois, vous vous êtes retrouvée à demi-nue sur la table d’un ostéo que vous ne connaissiez pas jusqu’il y a 5 minutes.
« Détendez vous et fermez les yeux ».
Il n’était plus temps de résister, vous êtiez déjà allongée sur sa table, proie toute désignée de ses mains expertes.
Il a posé ses mains sur votre ventre pour y déceler la moindre tension, sans que rien ne lui échappe. A cet instant vous avez réalisé qu’il pouvait vous prendre aux tripes.
Il a alterné les techniques, son geste était sûr, souvent sec, parfois plus tendre mais toujours précis ; à la recherche de la position qui vous ferait lâcher prise.
Parfois un doigt glissé dans l’oreille, l’autre sur votre joue, sa paume de main dans le creux de votre cou… Toutes les techniques semblaient bonnes pour qu’il arrive à ses fins.
A la fin de la séance il vous a glissé « Vous risquez d’être fatiguée ce soir, ménagez-vous ».
Il ne vous avait pas menti.
Le contrat
Les jours suivants, vous ne pensiez qu’à lui. Quand alliez vous le revoir ? Etait-ce trop tôt pour le rappeler ? Vous avez décidé de le contacter par mail, en prétextant avoir perdu la facture pour votre mutuelle. A la fin de celui-ci, placé l’air de rien : « On se revoit bientôt ? ».
Toutes les 5 minutes, vous avez vérifié votre téléphone, pas de message, pas de nouvelles. Etait-il avec une autre ?
Au moment où vous ne vous y attendiez plus, il vous a répondu « Oui, nous pouvons nous revoir, mais vous devrez vous plier à mes règles, signer un contrat ».
Des règles, un contrat, pour qui se prenait-il ?
Néanmoins, vous êtes entrée dans son jeu « Quelles règles ? Quel contrat ? » .
« Nous pouvons nous revoir 3 à 4 fois par an, mais pour cela, vous devez observer certaines règles : ne portez plus votre sac à main au creux de votre coude, vous risquez des tendinites . Mais surtout vous devez venir me voir avant d’avoir mal. Je vous apprendrai. »
Vous avez accepté, même s’il n’est pas toujours simple de vous plier à ses règles.
Il vous a initié aux diverses pratiques d’ostéopathie. Les séances peuvent être intenses et alternent plusieurs techniques. A chaque fois le même résultat, une fatigue le soir même, du bien être les jours suivants.
Maintenant vous êtes habituée à sentir ses mains contre votre peau. A chaque séance, lentement mais sûrement, vos tensions enfouies se libèrent.
Parfois il se fait plus direct. Rappelez vous par exemple de cette fois où vous lui aviez parlé de la baisse de vos performances sportives :
« C’est normal, votre bassin est de travers, il mérite une bonne correction ! »
Aujourd’hui vous parlez de tout sans tabou : votre position préférée au bureau, vos zones sensibles, votre posture, etc.
Et de temps en temps, quand vous êtes prête à abandonner toute demie mesure, il vous fait craquer.
Avec lui, vous savez que vous êtes entre de bonnes mains.
Si la douleur persiste au-delà de plusieurs semaines ou reste d’une intensité très forte à insupportable, votre ostéopathe vous rappelle que la consultation avec votre médecin traitant s’impose. En cas de doute et si vous avez besoin d’une consultation d’urgence, contactez un professionnel qui répondra à vos questions.